Leyla

NOM :

Piatelli

PRÉNOM :

Leyla

AGE :

21 ans

METIER :

Caissière

HISTOIRE :

Ma vie a vraiment commencé à mes 17 ans. Avant, je me suis contentée de faire ce que voulaient mes parents, être une petite fille modèle. Faire semblant d'aimer l'école, travailler. Promettre que je n'avais pas de mauvaises fréquentations, que je ne fumais ni ne buvais. Sourire et répondre aimablement aux nombreux amis de la famille chez qui nous passions les week-end. Mais au fond de moi, je méprisais mes parents et tous ces gens, pour qui seul l'argent et le prestige comptent. Pendant touts ces années de soumission, j'ai tenu grâce à la pensée qu'à mes 18 ans, je pourrais quitter la maison et vivre une vie de liberté et de plaisir.
J'ai rencontré Maxime à une des rares fêtes où j'avais le droit d'aller. Tout m'a plus chez lui, surtout ses 20 ans et sa liberté. Sans réfléchir, je me suis enfuie de chez moi pour m'installer dans son 2 pièces. Je ne pense pas que mes parents ai pris la peine de me rechercher. J'ai arrêté mes études, et avec lui j'ai passé la plus folle année de ma vie. Malheureusement le bonheur est éphémère, et quand notre petite fille Marion est née, il n'a pas supporté et nous a mises à la porte. J'avais 18 ans, j'étais à la rue, pauvre, sans diplôme et avec un bébé à nourrir. Sans espoir, je suis allée frapper à la porte de mes parents qui m'ont donné un studio avant de me déshériter. Je ne pouvait plus que compter sur moi-même.
Désormais, je n'allais vivre que pour ma fille, lui donner une enfance heureuse pleine de tendresse. C'est à elle que je pensais pendants mes longues journées de travail, à son sourire qui me ferait tout oublier quand je rentrerais, tard ,du boulot. Pendant quelques années, j'ai vécu sans peur du lendemain, me disant que rien ni personne ne pourrait briser notre paisible vie.

SUICIDE :

J'avais réussi à vivre 21 ans avec ce que la vie m’imposait, mais le destin m'infligea encore une épreuve. Ce soir de noël où toutes les familles font la fête, moi j'étais à l’hôpital et je venais d'apprendre une terrible nouvelle : ma petite fille de 4 ans, celle pour qui je m'étais battue pour qu'elle trouve sa place dans ce monde, souffrait d'une grave maladie. Une maladie contre laquelle on ne connaissait aucun traitement et qui ferai souffrir Marion pendant quelques mois avant de l'emporter.
Comment aurai-je pu continuer de vivre alors que la seule personne qui me restait avait ses jours comptés ? Le lendemain matin, à l'aube, après une nuit d'insomnie à me torturer l'esprit, j'avais pris ma décision. Je ne laisserais pas souffrir mon enfant. Ouvrant la fenêtre de notre chambre d’hôpital, j'ai pris par la main ma toute petite fille.

Avant de quitter ce triste monde, j'ai eu le temps de voir que Marion respirait. Et j'ai pensé que la pire chose qui pourrais arriver soit que je la laisse mourir seule. J'ai su que j'avais fait le mauvais choix.

VOUS :

Céline, 16 ans, aime la musique.
Vive le hautbois !

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